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Se laisser aller vers l’inconnu, entre confiance et crainte à une soirée que l’on nous annonce presque magique. C’est un risque à prendre, mais c’est aussi là que le plaisir est maximal.
Et nous serons vite rassuré avec la musique abstraite et possédée d’Arrington de Dionyso qui commencera le bal des surprises. Modifications de voix, didgeridooisation des vocales, … on se questionne beaucoup dans un premier temps avant d’être aspiré dans cette ambiance mystique et urbaine tissée par cet homme investi, au bord de l’essouflement, quand il prendra son gros instrument à vent pour nous souffler nos derniers doutes quand à sa performance.
Puis Amen Dunes arrive, et nous ouvre les portes de leur monde, simple, doux mais si riche de sens et presque spirituel.
La salle, loin de sa jauge maximale facilite l’immersion et l’intimité entre son public respectueux, l’ambiance de la salle elle-même bien entendu, le tout aidé par le laid back presque éblouissant du chanteur.
Et force est de reconnaitre que la musique d’Amen Dunes est à l’image du chanteur : on respire, et on se laisse aller tranquillement au son des diverses mélodies accrocheuses, fines et justes. On s’égare un instant, on ferme les yeux et règne ainsi la sérénité sans besoin de silence.
Le concert durera ainsi le temps d’un clin d’oeil tellement nous avons été transporté. On en ressort frais, comme après une bonne nuit de sommeil, nous n’en redemandons pas, et repartons légèrement rêveur dans la jungle humide.
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A propos de l'auteur
Cédric : Passionné de musiques électroniques et synthétiques, il est toujours en quête perpétuelle de sons et de vagues de boucles synthétiques qui l'accompagnera de longues heures. Grand rêveur originaire des Bouches du Rhône (13) voguant à présent dans les îles de France, il cherche à partager ses coups de coeur par tous les moyens possibles.