Paris 2004.
Camille Fauquet aime dessiner mais n’ose plus tenir un crayon. Elle se contente de faire des ménages la nuit pour gagner sa vie. Seule, elle occupe une chambre de bonne au 7ème étage d’un vieil immeuble sans ascenseur. Déçue et meurtrie par son passé, elle vit au jour le jour sans se soucier de quoique ce soit et de quiconque.
Philibert Marquet de la Durbellière vit dans le même immeuble, dans un appartement de famille dont il est le gardien provisoire. Passionné d’histoire de France, c’est un être attachant et exquis. Malheureusement, ses troubles du comportement compulsifs et son bégaiement l’empêchent d’aller vers les autres.
Il héberge Franck Lestafier . Lui est cuisinier, un très bon cuisinier. Grande gueule et tombeur, il est tout le contraire de Philibert. Ils se croisent ponctuellement dans l’appartement mais ne cherchent pas à se connaître. Indifférence totale.
Franck rend visite une fois par semaine à Paulette Lestafier, sa grand-mère placée dans une maison de repos. Les mots leur manquent, ils ne se parlent plus. Paulette est triste. Elle veut retrouver sa maison et son potager, mais son grand âge ne le lui permet plus. Trop dangereux. Alors elle guette son petit-fils tous les lundis, et lorsqu’il arrive, ne lui adresse pas la parole. Franck est perdu. Si seulement il n’était pas tout seul.
Le destin de ces quatre éclopés va basculer lorsque Camille emménage chez Philibert. La confiance et le respect vont remplacer l’indifférence et le mépris. Et, petit à petit, chacun va confier ses secrets et ses peurs.
Avec un livre deux fois plus gros que prévu, Anna Gavalda s’est emballée et l’histoire lui a échappé. Le souhait de raconter une histoire d’amour à deux s’est transformé en une histoire d’amour à quatre.
Un roman à dévorer d’une seule traite. Et surtout, un conseil : ne vous laissez pas intimider par le volume de l’ouvrage !
Une fois terminé vous direz : « J’en veux encore ! »
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