Festival Beauregard 2014 | Caen | Premier Jour

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Premier jour du festival Beauregard 2014 à coté de Caen, Discordance y était pour vous faire partager l'ambiance au château de John...

Vendredi 4 Juillet 17h, sur le parking de John Beauregard les premiers festivaliers arrivent alors que MmMmM a déjà ouvert cette 6ème édition du festival. Le soleil est au rendez-vous, pour le moment, et le site est toujours aussi accueillant avec son lot de bénévoles efficaces et souriants !

A 17h30 c’est le duo Toulousain de Cats On Tree qui prend place sur la grande scène. Après leur succès radiophonique, le groupe n’a pas besoin de convaincre son public qui apprécie le concert et le manifeste bien lorsque résonne les premières notes de Sirens call, porté par la voix de la chanteuse Nina. On écoute les ballades simples et romantiques (peut-être un peu trop ?) assis dans l’herbe en savourant la météo clémente.

C’est un tout autre public qui s’installe sur la scène B, attendant The Dillinger Escape Plan pour un show énergique et déstructuré. Seul les férus de musique métal hardcore sauront apprécier la musique proposée par les américains, cultes dans leur genre mais certainement difficile d’accès pour une partie du public. Il faut en effet avoir les oreilles bien accrochées et beaucoup de patience pour apprécier la puissance du groupe.

Dilligent Escape Plan

Après la tornade du rock-métal, c’est Midlake qui nous offre un concert plus atmosphérique. Les six membres ont chaussé les lunettes de soleil pour parer au soleil Normand, et Eric Pulido, le nouveau chanteur échange quelques mots français avec nous. Malgré un public peu convaincu au début du set, le groupe arrive à nous porter doucement mais sûrement avec cette folk/pop inspirée des années 60. Le public semble apprécier et nous avec.

L’enchaînement un peu rapide des concerts nous prive des dernières chansons de Midlake, en effet la foule commence à s’installer devant la Scène B attendant fébrilement l’apparition des trois britanniques de London Grammar. 20h10, quelques derniers réglages, le public s’impatiente… Enfin, les premières notes résonnent et les deux musiciens lancent leur musique envoûtante et planante. Tout en simplicité et sourires, la chanteuse Hannah Reid prend place au milieu de la scène, et nous captive avec sa voix à la fois puissante, charismatique et mélancolique. Le concert est à l’image de leur musique minimaliste et profonde. Sympa et compatissant, le clavier adresse même un message de désespoir face à la défaite de l’équipe de France. Le trio a pris de l’assurance depuis les Transmusicales de Rennes où nous les avions croisé en Décembre dernier, et ont été à la hauteur du festival.

London Grammar

21h15, jeunes et moins jeunes s’empressent de rejoindre la grande scène pour assister au show de la mythique Blondie. Dans son costume blanc et chaussures compensées, l’interprète du sulfureux Call me fait danser la foule qui reprend en chœur les tubes bien connu de tous. Les nouveaux morceaux, eux, remportent un peu moins de succès mais auront le mérite de faire chasser la pluie qui commence à menacer.

Ruée vers la scène B, IAM enflamme le public! Les festivaliers de l’époque de l’Ecole du micro d’argent sont présents et ont amené avec eux les générations suivantes. Pour certains c’est le retour en arrière où la mode était aux baggys, sweat à capuche, baskets compensées et casquette à l’envers, pour les autres c’est la découverte d’un groupe mythique du rap francais et de textes qui sont toujours d’actualité. Nés sous la même étoile, Samouraï, l’Empire du coté Obscure, Bad Boys de Marseille….Le public est conquis et Akhenaton et ses comparses enchaînent les titres pour terminer avec Petit Frère qui remporte un gros succès.

IAM

23h25, La Monkey Family prend possession de la grande scène. Malgrès un show certes explosif et les tubes du groupe Shaka Ponk, on regrette un peu le manque de cohérence et de créativité dans la musique qu’ils nous proposent. Le Ska/Rock/Funk du groupe continue à séduire une petite partie du public mais les nouveautés du dernier album sont beaucoup moins convaincantes et nombreux sont ceux qui profite de l’occasion pour se réfugier au bar.

Shaka Ponk

On enchaîne avec le très attendu Kavinsky qui bénéficie d’une certaine image depuis le film « Drive ». Vu à ArtRock l’année dernière son set nous avait laissé sur notre faim. Une sorte de gros remix de son album, parfois difficile à cerner, il avait perdu une partie du public venu écouter entre autre son tube NightCall difficilement reconnaissable.
Changement radical à Beauregard, les morceaux se suivent et les fans sont conquis, moins de mix mais des morceaux revisitées plus « péchu » pour l’occasion. Les mains se lèvent au son des mélodies, la nuit se prolonge et la fatigue est repoussée.

Kavinsky

Pour la fin de cette première journée c’est Disclosure qui aura la tache de fermer le bal. Le duo enchaîne ses tubes et dès son premier morceau Infected nous fait oublier la pluie. Malgrès l’heure tardive, on bouge, on danse… le réveil sera dur demain matin, mais on aime ça !

Texte : Julie Gautier
Photo : Gwendal Le Flem

 

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A propos de l'auteur

Image de : Gwendal, 32ans de Rennes. Photographe professionnel, je travaille aussi bien dans l’événementiel comme avec les Transmusicales ou ArtRock que dans la communication via les bibliothèques de Rennes ou des agences de communication. Fan de musique et plus particulièrement de la scène rock, mes goûts vont de John Butler Trio à System Of a Down en passant par Rone et Sigur Ros. Je donne également de mon temps à des associations de photographie.

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