J’ignore de quelle manière les morceaux du duo fonctionnent sur mon cerveau, mais l’amplitude à laquelle évolue les ondulations modulées par le groupe m’a toujours transporté. Surtout cette chanson, Fineshrine, qui s’achemine en équilibriste sur une fine corde d’acrobate à l’éclatante lumière bleutée: il existe une sensation presque indescriptible qui parcourt l’atmosphère de ce morceau, comme la rencontre de l’évidence et du mystère, comme la collision certaine et charnelle entre des paroles presque tranquille et cliniques, et des sons s’élançant comme des éclairs sur de rocailleuses parois d’une caverne couleur d’azur. En résulte un titre à l’atmosphère très particulière, qui enrobe d’une douce aura doublée de vigoureux courants d’air ces vagues de claviers syncopées par une rythmique concassée à l’ultime précision. Fineshrine se dote d’ailleurs d’une très belle vidéo qui laisse quelques indices pour déverrouiller l’identité du morceau, et reste en tout cas l’une des plus fortes pièces du premier album du duo canadien, Shrines.
Purity Ring vient juste d’annoncer la sortie de leur deuxième album, Antoher Eternity, et sera au Trabendo ce vendredi afin de le défendre dans les plus honnêtes conditions. On soulignera à quelle point le duo travaille l’expérience de scène au maximum puisque les deux canadiens ressortent les lampions pour un live qui sort de l’ordinaire et qui vaut définitivement le détour, on vous conseille donc très fortement de vous y rendre. Et pour cela, on fait gagner des places pour le concert par ici.
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Purity Ring: http://purityringthing.com/
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