Braids - Glass Deers

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J’aime bien ce morceau. Il examine tendrement les aspects doucereux d’une délicate descente d’eau, d’une petite rivière au parcours doucement sinueux, tranquille et sonore comme la tiède caresse d’un vent d’été, fouettée par les chaudes éclaboussures d’un soleil mitraillant à loisir ses reflets irisant sur la surface de la source. La façon qu’ont les canadiens de Braids d’amener sur un plateau de lumière de ravissantes illuminations à la force d’une tendre étreinte à quelque chose de parfaitement rassurant. L’on s’y sent bien, l’on évolue dans cet étang parcouru de traits de feu divers et flamboyants, l’on y médite et l’on s’y plait. D’un point de vu plus thématique, on y retrouve tout les éléments qui constituent la mathématique de l’attraction physique, puisque si l’on ne tombe ici dans la douce mare de l’amour, on y glisse et s’y enveloppe avec le sourire des bienheureux.

La version ci-dessus présente Glass Deers, issu de Native Speaker, tout premier album du groupe sorti en 2011 sur Flemish Eye: le trio canadien en est maintenant quasiment au troisième, Deep In the Iris, et il sera hardiment porté au Pop-Up du Label, mercredi prochain, pour une messe dorée qu’on assure gaillarde et réalisée avec la plus câline des élégances de la part des Montréalais. On fait gagner des places par ici, et vous pouvez lire une interveiw du trio chez nos collègues de Hartzine.

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