
Augmentation de ventes d’année en année, apparitions de bacs de 33 tours dans certains rayons de grands supermachés de la culture, mise en place d’une journée spécifique dédiée au format vinyle (le Disquaire Day) : petit à petit, le LP semble se refaire une honorable place parmi le CD et le mp3, deux de ses plus grands ennemis ayant manqué de peu de le mettre au pas, puisque 300 000 exemplaires du format ont été vendus en France en 2012.
Cette remise en forme du disque microsillon amène à se poser plusieurs questions qui, au-delà d’une légère métamorphose de l’industrie du disque, tend à remettre en cause la façon dont, aujourd’hui, nous écoutons de la musique. Même si, en volume, ce supposé retour ne s’affirme que très vaguement (le vinyle n’occupant toujours qu’un très faible 2% du marché mondial), son augmentation en valeur (745% d’augmentation depuis 2008) reste assez stupéfiante pour que l’on s’y intéresse, ne serait-ce que pour se poser plus généralement cette question: de quelle manière un format peut-il impacter la perception que nous avons de la musique ?
Une occasion idéale pour monter une courte série d’entretiens, avec trois acteurs de l’industrie musicale, afin de sélectionner différents points de vue sur ce que peut représenter aujourd’hui, en terme de choix symbolique, mais aussi politique, un support musical.
Vinyl Mania : Le disquaire MusicFearSatan - 1ère partie (1/5)
Vinyl Mania : Le disquaire MusicFearSatan - Deuxième partie (2/5)
Vinyl Mania : Le label Et Mon Cul C’est du Tofu - Première partie (3/5)
Vinyl Mania : le label Et Mon Cul c’est du Tofu - Deuxième partie (4/5)
Vinyl Mania : le label City Slang (5/5)
Vous avez aimé cette série d'articles ? Partage la !
-
- Tweet
-