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« L’amour est un crime parfait », ciné-concert à l’auditorium du Louvre
Dimanche 18 janvier, 16 heures, et quelques minutes de retard. Mathieu Almaric, personnage principal du film et acteur aux deux Césars, s’installe dans le public, tandis que Philippe Djian, écrivain dont de nombreux livres ont été portés à l’écran (Bleu comme l’Enfer, 37.2° le matin, etc), déclame quelques mots sur L’Amour est un crime parfait. Pas très loquace, il nous rappelle qu’il a exercé plusieurs professions (docker, magazinier, etc) avant de devenir écrivain. Puis les frères Larrieu prennent la parole pour dire leur plaisir d’avoir réalisé ce film et surtout ce ciné-concert, qui leur tient à coeur. Puis le film, ou plutôt, « l’expérience », comme le rappellent les réalisateurs, puisque nous allons assister à un mélange hybride entre cinéma et concert, peut commencer.
Les quatre musiciens du groupe Caravaggio, qui ont réalisé la bande-son originale du film, arrivent sur scène, attrapent leurs instruments et commencent à jouer, tandis que le générique du début apparaît.
Si le film et le scénario sont assez classiques (un thriller policier sur fond de romance entre un professeur de littérature, ses étudiantes et la belle-mère d’une d’entre elle, disparue), il faut saluer la performance des musiciens, qui tiendront la baraque pendant plus d’une heure et demie, maintenant une tension dramatique tout au long du film et jouant avec les émotions du spectateur.
On regrettera que les membres de Caravaggio n’aient pas dit quelques mots avant ou après le film (la salle se vide assez abruptement une fois la séance terminée – assez étonnamment, pas de discours de clôture) mais on repartira avec le sentiment d’avoir passé un bon moment et la satisfaction que l’auditorium du Louvre mette en place ce genre d’initiative.
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Ciné-concert à l’auditorium du Louvres
D’après le roman Incidences de Philippe Djian
des frères Larrieu (réalisation et mixage en direct des dialogues du film).
avec Caravaggio: Bruno Chevillon (basse, contrebasse), Eric Echampard (batterie, percussions), Benjamin de la Fuente (violon, guitare électrique), Samuel Sighicelli (orgue Hammond, synthétiseurs)
A propos de l'auteur
Martin Jeanjean : Martin Jeanjean est né en 1988 à Fontainebleau. Après être passé par le piano et la clarinette, il tombe amoureux de sa guitare, qu'il ne lâchera plus jamais, même après la Fin des Temps. Passionné d'art et de scène, il devient chroniqueur de théâtre pour Discordance, parce-que c'est franchement super cool. Egalement poète, il publie dans les revues "Borborygmes" et "Verso", et compte gratifier cette époque des poèmes qu'elle mérite; ce qui, croyez-le, n'est pas une mince affaire!