« Cabourg mon amour », le festival les pieds dans l’eau
Bonjour à tous les deux. C’est la troisième édition du festival cette année : quelle est la genèse de Cabourg mon Amour ?
Vahritch : Le festival a été fondé par Romain Renou qui a une maison de vacances à Cabourg ; il y va depuis des années. Et il manquait, selon lui, un évènement durant l’été où il y aurait de la musique, dans lequel il y aurait pas mal d’artistes. Il a donc eu l’idée de passer de la musique sur la plage dans un premier temps, en invitant ses amis, quelques artistes de la région… De fil en aiguille, de plus en plus de monde ont rejoint l’aventure. De là, on a fondé la structure, et le premier festival a eu lieu en 2012, au casino de Cabourg.
Nous avons sauté l’année 2013 pour mieux préparer la prochaine édition, qu’on voulait plus grande. Et en 2014, le festival est passé sur la plage, avec la vraie dimension estivale, durant deux jours.
Pour cette édition 2015, on s’est associé à la structure Super ! et à la Blogothèque pour continuer cette aventure et la rendre encore plus belle.
Comment « Super ! » s’est-il joint au projet ?
Jean-Baptiste : Avec « Super ! » , on avait envie de faire un petit festival « cocon » depuis longtemps, où on puisse rassembler tous nos artistes de cœur sans avoir forcément une problématique de grosses têtes d’affiche. Cabourg mon Amour nous a tapé dans l’œil et naturellement, on est rentré en contact. Il se trouve que les mecs bossent bien et sont humainement au top ! Du coup, ça a marché tout de suite.
Les trois jours de festival, c’est une nouveauté pour l’édition de cette année ?
Vahritch : Oui, bien que la première édition ait eu lieu trois jours, mais qui étaient plutôt trois après-midi. Cette année, on voulait vraiment faire un format festival avec un lieu unique, du matin jusqu’au soir. Avec, pour les festivaliers, l’accès à des animations entre les concerts, et de quoi se restaurer, s’amuser, jouer, le tout les pieds dans le sable.
Le festival a donc lieu sur la plage ?
Vahritch : C’est ça. Sur la promenade, il y a une partie haute où se trouve la grande scène, et une partie basse qui est sur la plage, avec la petite scène, et de quoi s’amuser et passer du bon temps.
Et le dimanche, tout se passera sur la plage.
De plus, le dimanche, l’accès est gratuit.
Vahritch : Oui. On a décidé de faire « entrée libre » le dimanche, de midi à 20h30, car nous voulions vraiment accueillir des gens de la région, des habitants de Cabourg qui se demanderaient ce qu’il se passait. Nous souhaitions intégrer la ville à l’évènement, que les gens soient curieux de voir ce qu’il se passe et qu’ils participent aussi à la fête.
Niveau logistique, pour l’hébergement des festivaliers, comment cela se passe-t-il ?
Vahritch : Nous n’avons encore pas de camping dédié, mais la ville de Cabourg possède de nombreux campings, hôtels, il y a de quoi se loger sans problème.
Vahritch : Après, le camping « dédié », le camping « du festival », c’est quelque chose que nous aimerions mettre en place à l’avenir. Pourquoi pas proposer un pack Cabourg mon amour avec billet-camping-transport… nous verrons !
Jean-Baptiste : Et puis, Cabourg est une ville extrêmement touristique, il y a 3 ou 4 campings à moins de 15 minutes à pied du festival. Il y a tout ce qu’il faut.
On sent vraiment ce côté « bon enfant / bande de pote » autour de l’organisation de ce festival, avec la passion et la musique au cœur du projet.
Vahritch : Oui. Depuis le début, on a voulu créer un lieu, un « cocon » comme l’a dit Jean-Baptiste. Un endroit convivial où il se passe quelque chose d’assez unique, où les gens sont très ouverts, qu’il y ait beaucoup d’échange durant les 3 jours. C’est quelque chose que nous ressentons depuis le début. Quand les artistes nous remercient, tout comme les partenaires, les bénévoles, ça fait chaud au cœur. On veut vraiment garder cet univers, cet état d’esprit.
Combien êtes-vous sur l’organisation du festival ?
Vahritch : Nous sommes une bonne dizaine, et nous attendons plus de 80 bénévoles… l’année dernière, nous étions à 40 ! On a donc vraiment doublé par rapport à l’année dernière.
Jean-Baptiste : Et ça fait environ 1500 festivaliers par jour. Et pour les coups de main, nous avons également beaucoup repris les équipes d’amis, de potes qui viennent se greffer sur cette aventure. On veut en faire un festival de copains, et à taille humaine.
Et au niveau de la programmation ?
Jean-Baptiste : Ça s’est fait très naturellement pour cette année, car, aux vues des deux premières éditions, on allait sur quelques chose entre pop asse nichée d’un côté, et électro de l’autre. On a donc des artistes comme Issac Delusion, Superpoze, Barnt… des choses un peu pointues, et à la fois grand public, diffusable en radio, etc.
En fait, l’idée, c’est qu’on se met dans la peau du mec qui va sur la plage et qui veut voir un concert qui collerait parfaitement avec l’ambiance : la mer d’un côté, le soleil de l’autre. Un truc agréable à vivre, quoi.
Vous avez doublé par rapport à l’année dernière… Est-ce-que vous pensez continuer cette expansion ?
Jean-Baptiste : Dans un premier temps, il faut voir ce que ça donne cette année, comment les gens réagissent par rapport au fait que le festival ait grossi, et voir si ça suit. Après, ce n’est pas le festival « énorme » L’idée, à la fois de Premier Amour, de Super ! et de la Blogothèque, c’est de pouvoir faire jouer les petits artistes qu’on aime, les faire découvrir. Ce truc de niche, en fait. D’aller choper les groupes avant qu’ils ne soient plus gros. Il y a plein de groupes comme ça qu’on veut continuer à pouvoir développer… ce qui est beaucoup plus difficile sur un festival plus imposant, plus important.
Je pense qu’on est bien sur ce format-là. Après, on vient d’ajouter des petits afters, qui auront lieu au casino, pour que la nuit se finisse tard…
Vahritch : Ou tôt…
Jean-Baptiste : Tôt le matin, quand le jour se lève !
Les billets pas cher et le fait d’avoir la plage, ça aide aussi à ramener du monde, non ?
Jean-Baptiste: Clairement. Si t’as pas de vacances en juillet ou en août, et que t’as envie de passer 3 jours sur la plage, c’est un peu la « bonne excuse ». On a fait très attention à avoir un billet d’entrée qui ne soit pas cher, pour qu’il y ait un maximum de gens qui puissent se poser cette question et se dire « bon tu sais quoi ?, viens, on va voir la mer et écouter de la musique »
Vahritch : A titre d’exemple, Cabourg est à 2h de Paris en train… les gens peuvent se dire le vendredi « je vais voir ce qu’il y a ce week-end ». Le pass 2 jours est à 35€… Tu pars du boulot à 18h, tu arrives à 20h et c’est parti !
Merci, et bon festival !
-
En savoir plus :
Cabourg, mon amour : http://cabourgmonamour.fr/
24, 25 et 26 juillet 2015
Pass 2 jours : 35.50€
Pass journée : 22.50€
Gratuit le dimanche
Programmation : http://cabourgmonamour.fr/fr#artistes
Partager !
-
- Tweet
A propos de l'auteur
